La problématique de la demande d’asile est un processus assez complexe qui nécessite du temps et beaucoup de rigueur. Cela est d’autant plus difficile du fait de la pandémie du COVID-19 qui fait énormément de victimes. Quelles mesures rendent alors la migration possible en 2020 ?
Les mesures exceptionnelles prises par les pays receveurs
Dans un contexte de lutte contre la propagation du coronavirus, les pays receveurs de migrants à travers le monde ont établi des mesures pour une meilleure gestion de leur frontière. Ainsi, les voyages aériens et la mobilité transfrontalière sont limités.
En ce qui concerne les mesures relatives aux réfugiés, on note l’obligation de faire un dépistage médical aux frontières. Par ailleurs, il faut également présenter une certification médicale ou se faire mettre en quarantaine temporairement.
Aussi, les procédures d’enregistrement ont été simplifiées, ce qui permet aux demandeurs d’asile de faire leur demande par lettre ou via internet. La possibilité leur est offerte de déposer leur demande en amont, c’est-à-dire au moment où ils subiront le bilan médical et la mise en quarantaine. Toutes ces procédures peuvent également être faites par vidéoconférence à la demande des réfugiés.
Pour finir, dans l’optique d’éviter toute propagation du coronavirus après l’intégration des réfugiés dans le pays receveur, des sites d’accueil ont été réaménagés et traités médicalement.
Les avancées dans le domaine de la loi
Le HCR en collaboration avec le Turkménistan a permis, grâce à ses efforts, la promulgation d’une nouvelle loi garantissant l’enregistrement de tous les enfants nés au Turkménistan. Cette loi préviendra les nouveaux cas d’apatridie par les enfants nés de parents sans papier ou de nationalité indéterminée.
Enfin, en Avril 2020, une nouvelle loi visant à octroyer la citoyenneté à environ 50000 apatrides est promulguée en Ouzbékistan.